Crédit photo : Medical Xpress / Adopter une alimentation saine serait bénéfique pour les résidents, les aidant à réduire le risque d'inflammation
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L’IA nous donne des conseils de nutrition !

Comment l'IA prouve la nécessité d'une alimentation plus saine dans les unités de soins de longue durée

Publié dans Medical Xpress par l’Université de Waterloo

Une étude approfondie portant sur les aliments consommés a mis en évidence la nécessité d’améliorer la qualité nutritionnelle des régimes alimentaires proposés aux résidents des unités de soins de longue durée (SLD) pour leur assurer une meilleure santé.

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Augmenter sa consommation de grains entiers, de protéines végétales, ainsi que de fruits et légumes frais

Une réduction d’inflammation

D’après les résultats de l’analyse, augmenter sa consommation de grains entiers, de protéines végétales, ainsi que de fruits et légumes frais serait bénéfique pour les résidents en les aidant à se conformer aux directives gouvernementales et à réduire leur risque d’inflammation. Une nouvelle technologie d’intelligence artificielle (IA) a été développée par des chercheurs de l’Université de Waterloo (Ontario- Canada) pour analyser les données relatives à la consommation alimentaire et liquide de plus de 600 résidents pendant trois jours. Cette étude a été menée dans 32 foyers de Soins de Longue Durée (SLD), l’équivalent de nos Ephad.

Les résultats ont été confrontés aux directives du Guide alimentaire canadien de 2019 concernant une alimentation saine, ainsi qu’aux avis d’experts sur les aliments qui peuvent déclencher des inflammations et favoriser des maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’arthrite et la démence.

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Une nouvelle technologie d’IA, développée par des chercheurs de l’Université de Waterloo, analyse les données relatives à la consommation alimentaire et liquide de plus de 600 résidents

Amélioration de la qualité de l’alimentation

Dr Kaylen Pfisterer, professeure adjointe auxiliaire en génie à l’Université de Waterloo et associée scientifique au Center for Digital Therapeutics du Réseau universitaire de santé, a affirmé que ces analyses alimentaires peuvent aider à planifier les menus des services de soins de longue durée (SLD) tout en fournissant des informations fondées sur des données pour soutenir les interventions nutritionnelles visant à améliorer les résultats cliniques et la qualité de vie.

Bien qu’ils aient identifié des possibilités d’amélioration de la qualité de l’alimentation, les chercheurs ont reconnu plusieurs défis lors du changement d’aliments dans les foyers de SLD. La première raison est que les personnes âgées résidentes doivent bénéficier d’une alimentation et de boissons de qualité, car cela a une incidence directe sur leur bien-être et leur qualité de vie.

La capacité de l’IA à effectuer une catégorisation automatisée a permis d’obtenir des informations approfondies et complètes sur le potentiel inflammatoire des produits consommés dans les SLD

Crédit photo : Pexels/Yaroslav Shuraev
Amélioration de la qualité nutritionnelle des régimes alimentaires proposés aux résidents des unités de soins de longue durée (SLD) pour leur assurer une meilleure santé

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il peut être difficile de garantir que les résidents d’un SLD reçoivent suffisamment de calories. Tout d’abord, la plupart des résidents sont à risque de malnutrition, ce qui rend leur prise en charge alimentaire plus complexe. De plus, les contraintes budgétaires peuvent limiter les choix alimentaires, tandis que la disponibilité saisonnière de certains aliments peut également être un facteur limitant.

Automatisation du processus par l’IA

Les chercheurs ont conçu un nouvel outil d’IA qui permet d’automatiser un processus qui a longtemps été effectué manuellement, requérant beaucoup de temps et sujet à des biais et des erreurs. Selon Alexander Wong, professeur en conception de systèmes d’ingénierie à l’Université de Waterloo, la capacité de l’IA à effectuer une catégorisation massive de manière automatisée a permis d’obtenir des informations approfondies et complètes sur le potentiel inflammatoire des produits consommés dans les SLD.

La recherche a également impliqué la participation du Dr Heather Keller, qui est professeure en kinésiologie et en études de la santé à l’Université de Waterloo, ainsi que celle du Dr Robert Amelard, qui est boursier postdoctoral à la fois à l’Institut de recherche sur le vieillissement de l’Université Schlegel de Waterloo et au Réseau universitaire de santé.

SOURCE : Medical Xpress
Traduit de l’anglais

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