Vivre jusqu’à 100 ans ne nécessite pas de suivre strictement un régime de légumes vapeur et de repas sans plaisir. Une vie saine, équilibrée et exempte de stress inclut des moments de convivialité, du temps passé avec sa famille et ses amis, ainsi qu’un verre occasionnel de vin lors de délicieux dîners. Il est possible de consommer de l’alcool et de vivre heureux jusqu’à 100 ans, avec une limite d’un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes. Cela a été démontré par les centenaires des zones bleues, où les habitants consomment de l’alcool de manière modérée et régulière. La clé réside dans la consommation d’un à deux verres par jour en compagnie d’amis et/ou pendant les repas, et non pas en accumulant toutes les boissons sur une seule journée.
Voici quelques recherches et études qui nous aident à mieux comprendre comment le vin peut contribuer à une plus longue durée de vie.
Le Cannonau au secours du cardio
Les Sardes sont réputés pour boire quotidiennement le robuste vin rouge régional appelé Cannonau. Ce vin contient deux à trois fois plus de flavonoïdes nettoyant les artères que les autres types de vin. Une consommation modérée de cette boisson riche en antioxydants tout au long de la journée pourrait expliquer la faible incidence d’attaques cardiaques et le niveau de stress réduit chez les hommes de cette région du monde. Un autre facteur qui pourrait contribuer aux bienfaits pour la santé liés au vin chez les Sardes est la manière dont ils le consomment, c’est-à-dire toujours en compagnie de bons amis et d’un bon repas. Si le Cannonau n’est pas disponible dans votre magasin local, les vins rouges secs en général offrent des avantages similaires pour la santé.
L’esprit méditerranéen
Le vin consommé avec modération s’est avéré bénéfique lorsqu’il fait partie d’un régime méditerranéen, caractérisé par une forte consommation de légumineuses, de légumes verts, de noix, d’huile d’olive et de céréales complètes, et une faible consommation de viande et d’aliments transformés. Cela signifie que le vin, en tant qu’élément d’une alimentation et d’un mode de vie sains, peut être bénéfique pour la santé. Cependant, cela ne signifie pas que le vin pourra compenser les effets négatifs d’une mauvaise alimentation riche en aliments transformés et en graisses saturées.
Boire du vin pendant un repas peut aider le corps à mieux absorber les flavonoïdes, ces antioxydants qui nettoient les artères, présents dans les aliments consommés en même temps. Une récente étude publiée dans Advances in Nutrition a montré, entre autres, que la consommation de vin dans le cadre d’un régime de style méditerranéen pourrait réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers, peut-être grâce aux anti-œstrogènes présents dans l’huile d’olive extra vierge.
La consommation de vin dans le cadre d’un régime de style méditerranéen pourrait réduire le risque de maladies cardiovasculaires et de certains cancers, peut-être grâce aux anti-œstrogènes présents dans l’huile d’olive extra vierge
Mouvement + Vin
Les bergers sardes marchent souvent jusqu’à cinq miles par jour pour s’occuper de leurs troupeaux et emportent avec eux un déjeuner composé de pain non levé, de fèves, d’un petit morceau de fromage Pecorino et une généreuse quantité de vin Cannonau local. L’activité quotidienne est intégrée à leur mode de vie dans les zones bleues – chaque déplacement vers le magasin ou chez un voisin est l’occasion d’une marche.
Les centenaires sont naturellement actifs tout au long de la journée, et selon une étude réalisée par la Société européenne de cardiologie, la consommation modérée de vin associée à une pratique régulière de l’exercice physique peut protéger contre les maladies cardiovasculaires.
Un verre pour la mémoire
Le resvératrol, un polyphénol présent dans la peau des raisins, est connu pour protéger le corps contre les dommages qui augmentent le risque de cancer, de maladies cardiaques et de démence. Selon une étude menée par Philippe Marambaud, PhD, chercheur principal au Litwin-Zucker Research Center de New York pour l’étude de la maladie d’Alzheimer et des troubles de la mémoire, ce composé peut lutter contre la formation de la plaque présente dans le cerveau des patients atteints de démence.
Une autre étude publiée dans le Journal of Prevention of Alzheimer’s Disease a montré que ceux qui consommaient de l’alcool au moins une fois par semaine (coucou, Vin à 5 heures) avaient une meilleure fonction cognitive à un âge avancé que ceux qui ne buvaient pas du tout.
Vivre plus longtemps, en meilleure santé
Outre les études spécifiques mentionnées ci-dessus, d’autres recherches confirment le lien entre la consommation de vin et une réduction de la mortalité toutes causes confondues. Une consommation modérée d’alcool (surtout pendant les repas et en compagnie d’amis) peut non seulement aider à se détendre et se décontracter, mais aussi permettre de vivre plus longtemps.
SOURCE : Blue Zones
Traduit de l’anglais