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L’hormonothérapie substitutive

Une première étude approfondie qui examine l’impact sur l’espérance de vie globale en utilisant des données de soins primaires britanniques.

Crédit photo : TheActuary / Nos niveaux d’activité physique commencent à diminuer à partir de l’âge de 25 ans...
Publié dans TheActuary par Chris Seekings

Bien que l’utilisation de l’hormonothérapie substitutive (THS) soit controversée en raison de liens avec le cancer du sein, une nouvelle étude commandée par l’Institut et la Faculté des actuaires (IFoA) a montré qu’elle pourrait augmenter l’espérance de vie chez les femmes en bonne santé. Cette étude approfondie, menée par des chercheurs de l’Université d’East Anglia (UEA), a suivi 105 199 femmes en bonne santé âgées de 46 à 65 ans lors de leur première prescription de THS pendant une période allant jusqu’à 32 ans, avec un suivi moyen de 13 ans. Les résultats ont été comparés à ceux de 224 643 non-utilisatrices du même âge et de la même pratique. C’est la première étude approfondie à examiner l’impact sur l’espérance de vie globale en utilisant des données de soins primaires britanniques.

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Le risque global de décès toutes causes confondues pour les femmes en bonne santé, prenant un THS combiné, a été réduit en moyenne de 9%

Des perspectives prometteuses

Ces résultats surviennent alors que la députée travailliste Carolyn Harris tente de changer la loi pour que les femmes en Angleterre n’aient plus à payer pour l’hormonothérapie substitutive (THS). Selon Louise Pryor, présidente de l’Institut et de la Faculté des actuaires (IFoA), cette étude renforce l’idée que pour la majorité des femmes, les bénéfices du THS surpassent les risques.

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 » Des résultats passionnants sur l’utilisation du THS combiné. »

Nous espérons que cette étude apportera des éléments de réponse au débat en cours au Parlement concernant le projet de loi d’initiative parlementaire et qu’elle aidera les femmes à prendre une décision éclairée quant à l’utilisation ou non de l’hormonothérapie substitutive (THS).

… des idées et des analyses crédibles et fondées sur des données probantes…

Cette étude apporte un éclairage important pour comprendre certains des enjeux sociaux et politiques les plus urgents du 21ème siècle, en offrant des analyses et des idées fiables basées sur des données probantes dans l’intérêt public.

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Cette étude soutient le consensus selon lequel, pour la plupart des femmes, les avantages du THS l’emportent sur les inconvénients

Alors que la plupart des études antérieures se concentraient uniquement sur des facteurs démographiques et/ou liés au mode de vie, les recherches récentes ont également pris en compte le diabète de type 2, l’hypertension et ses traitements, les maladies coronariennes, l’ovariectomie/hystérectomie, ainsi que l’indice de masse corporelle et le tabagisme.

Grâce aux données de soins primaires britanniques, il a été possible de suivre sur le long terme des milliers de femmes au Royaume-Uni et de comparer le risque global de décès sur plusieurs années entre celles qui utilisent l’hormonothérapie substitutive (THS) et celles qui ne l’utilisent pas.

SOURCE : TheActuary
Traduit de l’anglais

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